Résonances du Message du Graal 1

de Abdrushin


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47. Des fils de lumiere au-dessus de vous!

Rassemblez maintenant les conférences que j’ai données ces dernières semaines sur l’essentialité et l’entourage le plus proche de l’être humain de la terre, dans lesquelles je vous parlais du bouillonnement et du tissage dont vous êtes constamment entourés, et essayez de considérer les processus qui s’y trouvent mentionnés en une seule image.

Ce n’est pas du tout si difficile. Très vite et facilement, vous pouvez y reconnaître les rapports des événements entre eux et avec vous-mêmes. Maintenant, par votre capacité de vous représenter les choses, mettez tout cela en mouvement comme pour un jeu d’assemblage, tout d’abord les effets particuliers, l’un après l’autre dans les différentes directions, et finalement agissant ensemble l’un dans l’autre et vous verrez avec le temps, avec quelle clarté l’image se déroule de façon vivante devant vous.

Essayez d’y voir comment chaque mauvaise pensée ou chaque mauvais vouloir, telle une ombre, courent à travers le tissage, troublant plus ou moins la clarté et détruisant ici et là la beauté, tandis qu’une pensée et un vouloir bon et pur traversent lumineusement les fils répandant beauté et éclat sur le chemin qu’ils suivent.

Bientôt le mécanisme vous deviendra si familier qu’il deviendra pour vous un soutien qui ne vous laissera plus penser, vouloir et finalement agir que pour le bien.

N’épargnez pas votre peine en cela, vous en retirerez un riche salaire que personne ne pourra diminuer. Et lorsque vous aurez l’image en mouvement devant vous, accueillez encore en plus quelque chose qui donnera une conclusion et un cadre digne de l’image.

Imaginez, en guise de plafond, rien que des fils d’une lumière et d’une délicatesse limpides qui pendent au-dessus du «tissage qui vous entoure», comme un voile léger comme un souffle qui exhale un parfum délicieux, parfum qui sait animer et fortifier de façon particulière, dès que l’on est capable d’en prendre conscience et que  l’on y fait attention.

Ce sont d’innombrables fils portant en eux de nombreuses possibilités d’utilisation et qui sont prêts, à tout moment, à s’abaisser vers ces endroits d’où monte vers eux une aspiration ardente.

Si, dans l’engrenage inférieur, rougeoie quelque part une petite étincelle qui fait naître une aspiration, une prière ou un ardent désir, alors les fils de genre semblable se tendent immédiatement vers cette petite étincelle, s’unissent à elle magnétiquement et la fortifient afin qu’elle puisse devenir plus lumineuse, plus claire et refouler ainsi rapidement tout ce qui, autour d’elle, est plus ténébreux et plus trouble. Et lorsqu’elle s’enflamme avec ardeur, elle consume toutes les parties du cordon encore en contact avec ce qui est ténébreux ou mauvais et sur lequel l’étincelle cherchait à se développer. Ainsi, ce cordon sera très vite libéré de tout ce qui le retient vers le bas.

Mais seuls des vœux ou des prières lumineuses et pures peuvent obtenir une liaison avec les fils lumineux qui pendent continuellement au-dessus du mécanisme qui entoure constamment une âme humaine ou un être humain terrestre. Des vœux ténébreux ne peuvent jamais y trouver un soutien, car ils sont incapables de créer la liaison pour cela.

La liaison avec ces fils, qui viennent de l’essentialité, s’établit pour chaque être humain de la terre à travers le manteau ou corps de matière dense de moyenne densité que l’on nomme habituellement corps astral. Celui-ci est pénétré de rayonnements par l’âme, lors de chacun de ses mouvements. Si les mouvements de l’âme sont de genre ténébreux, les fils lumineux qui pendent et qui sont prêts à agir ne trouvent aucun accès pour porter secours. C’est seulement lors de mouvements lumineux que le corps astral peut irradier de telle sorte qu’il s’ouvre auto-activement à ces fils issus des hauteurs, fils qui sont du même genre que les mouvements de l’âme à ce moment-là.

C’est ainsi que ce corps astral de matière dense moyenne est la véritable porte d’entrée et de sortie de l’âme. En réalité, lesdits fils s’activent sur le plan de matière dense moyenne que l’on nomme plan astral, et ils agissent par son intermédiaire selon le genre et l’intensité de leur embrasement.

Représentez-vous tout cela. C’est si simple, et de ce fait si sûr et si juste que jamais il n’est possible qu’une pensée ou un vouloir quelconque pour le bien puisse demeurer sans aide. Tout est constamment rendu si facile à l’esprit humain. Trop facile pour que, dans sa singulière manière d’être, il estime encore ces processus à la valeur qui leur revient de droit et qu’ils portent en eux.

Mais, afin qu’il ne subsiste nulle lacune dans votre capacité de représentation, je veux aussi vous montrer l’origine de ces fils, sinon ils seraient pour vous comme suspendus en l’air, ce qui est certes impossible, parce que, dans cette Création, tout possède un point de départ bien précis, tout en a un nécessairement et rien ne pourrait exister sans lui.

Les fils sont les irradiations de nombreux médiateurs de l’essentialité qui, dans leur activité, ne vous sont pas encore devenus très familiers, mais qui étaient déjà bien connus des peuples anciens.

Comme vous devriez, en qualité d’esprit humain, devenir sur terre des accumulateurs puis des médiateurs pour la retransmission de toutes les irradiations de ces esprits humains plus évolués que vous, qui se trouvent sur les plans plus élevés de la Création, et comme ceux-ci, à leur tour, font la même chose en établissant la liaison avec d’autres esprits humains encore plus évolués, plus lumineux et plus mûrs, jusqu’à ce que, de ce fait, s’instaure finalement la liaison avec le Paradis où séjournent en un joyeux labeur les esprits humains achevés, accomplis de cette Création postérieure, esprits qui, grâce à une chaîne d’intermédiaires, entrent en contact jusqu’en haut avec les plus parfaits des créés-originels dans le pur spirituel, ainsi en est-il, de la même manière et dans le même ordre, pour tous les êtres essentiels qui agissent avec vous de façon secourable dans la Création entière, mais chaque fois d’un demi-degré au-dessus de vous.

Ceux d’entre eux qui déploient leur activité à côté de vous et au-dessous de vous sont certes également reliés à vous, mais pas de cette façon. Restons-en tout d’abord à ces fils dont je viens de parler.

Les fils sont tellement variés qu’il n’est rien en quoi l’être humain de la terre ainsi que l’âme déjà éloignée de la terre, ne pourraient pas trouver et obtenir secours, réconfort, consolation et soutien, dès l’instant même où son aspiration ou sa prière atteint une intensité bien précise dans le vrai vouloir. Pas plus tôt; car des paroles que l’on forme ne suffisent jamais à elles seules pour établir la liaison. Pas plus qu’une pensée superficielle.

Il faut que ce soit une aspiration ou un désir ardent, authentique, vrai, sans pensées calculatrices, sans attente d’une récompense, sans quoi que ce soit d’appris, car cela ne pourrait jamais venir véritablement du cœur ou de l’âme; car, pour cela, la parole terrestre que l’on forme est déjà un lien trop fort. La parole terrestre ne peut jamais que donner la direction pour le vouloir d’une âme, ne peut que tracer la route que veut suivre l’intuition, cependant, elle ne doit jamais être tout.

Si l’être humain ne peut réunir les deux, la parole avec son vouloir, s’il doit trop penser à la formulation exacte de ses paroles, il vaut mieux alors qu’il ne prie, remercie ou demande qu’avec l’intuition, sans paroles! Alors, cela ne sera certainement pas troublé! La parole qui a une forme fixe trouble beaucoup trop facilement et comprime toute intuition.

C’est beaucoup plus beau et aussi plus puissant lorsque, en cela, vous pouvez laisser tomber vos paroles et que, à leur place, vous ne laissez surgir spirituellement en vous qu’une image en laquelle vous pouvez déverser, votre intuition grande et pure! Vous devez essayer pour voir ce qui vous est plus facile et ne vous gêne pas.

C’est alors votre âme qui parle dès que vous avez pu vous passer de paroles terrestres. L’âme, comme elle parlera lorsqu’elle aura pris congé de cette terre et aussi de tous les plans de la matière dense; car alors la parole formée demeure en arrière.

Vraisemblablement, vous allez maintenant vous demander à nouveau intérieurement comment se fait-il alors que des âmes de la matière fine puissent encore parler à travers d’êtres humains doués de médiumnité ou que des médiums entendent parler de telles âmes, enregistrent et transmettent ce qu’ils entendent par l’écrit ou la parole? Je sais que beaucoup de questions de ce genre surgissent aussitôt en vous.

Cependant, si vous recherchez profondément dans mon Message, alors vous y trouverez déjà la réponse à toutes ces questions qui ne sont rien d’autre que des doutes de votre intellect. Accueillez seulement correctement ce que je vous dis, alors vous pourrez aussi tout édifier vous-même de façon tellement logique, que nul doute ne se présentera plus.

Il y a longtemps déjà que je vous ai expliqué l’activité de l’encéphale terrestre que nous avons subdivisé en cerveau postérieur et cerveau antérieur. Le cerveau postérieur est impressionné par les intuitions. Il ne reçoit que les images du vouloir d’intuition et les retransmet au cerveau antérieur après les avoir adaptées à celui-ci. Alors, le cerveau les reçoit et les rend plus terrestres en les retravaillant encore une fois, il les condense conformément à sa capacité de radiation, qui est différente, et les transforme en une matière terrestre plus dense. Elles sont ainsi comprimées en une forme encore plus étroite, assemblées plus fermement et forgées de nouveau pour l’expression de la parole terrestre.

Telle est l’activité de l’encéphale de cette enveloppe terrestre de tout être humain de la terre. Cet encéphale constitue un atelier aux ramifications très étendues, une merveille remplie de la plus intense activité. Étant donné que le cerceau exécute le travail dit pénible, donc qu’il transpose toutes les impressions transmises par le cerveau postérieur en des formes plus lourdes, plus denses et beaucoup plus limitées du fait de leur densité accrue, ceci afin de devenir intelligibles à la compréhension terrestre, c’est aussi pour cette raison que le cerveau antérieur se fatigue et a besoin de sommeil, tandis que le cerveau postérieur n’a pas besoin de partager ce sommeil et continue à travailler tranquillement. Le corps lui-même n’aurait pas besoin de ce sommeil, mais uniquement de calme, de repos.

Le sommeil est uniquement une nécessité du cerveau antérieur!

Mais cela aussi est facilement compréhensible et concevable pour vous.

Il vous suffit de tout examiner une fois de façon logique, dans la tranquillité. Songez donc: lorsque le corps se repose, vous pouvez très bien être éveillés et ne pas avoir besoin de dormir. Cela, vous l’avez vous-mêmes expérimenté bien des fois. Mais si le cerveau antérieur qui vous procure la pensée, c’est-à-dire qui effectue le remaniement des impressions intuitives en des formes plus grossières, plus étroites et en une densité plus lourde, si ce cerveau est obligé à un moment de se reposer, alors, naturellement, la pensée s’arrête aussi. Vous ne pouvez évidemment rien penser lors de ce repos du cerveau antérieur.

Et c’est seulement la capacité de penser que vous nommez ici sur terre l’état de veille, et l’incapacité de penser, vous la nommez le sommeil ou l’inconscience. Il ne s’agit toujours en ce cas que de la conscience dite diurne, qui est exclusivement l’activité du cerveau antérieur. Le cerveau postérieur est toujours éveillé.

Après cette digression, nous revenons maintenant au langage des âmes pour qui les paroles étroitement formées disparaissent et pour qui seules subsistent les images qui doivent former la notion. Ces images du vouloir ou de l’expérience vécue des âmes décédées, lorsqu’elles veulent communiquer quelque chose, s’impriment sur le cerveau postérieur des êtres humains de la terre, exactement de la même façon que le propre vouloir de ceux-ci, et selon son genre le cerveau postérieur transmet ces images reçues et aussitôt remaniées au cerveau antérieur, qui à son tour et suivant son genre, condense les images reçues et en permet l’expression par la pensée, la parole ou l’écrit.

Pour plus d’un médium, c’est évidemment comme s’il entendait exactement ces paroles, ce qui, à nouveau, est provoqué par l’action du cerveau antérieur qui est, lui aussi, relié avec l’ouïe et qui reçoit les impressions de celle-ci pour les élaborer en conséquence.

Or, dans ces cas mentionnés ici, lorsqu’il s’agit de ce que l’on nomme la «clairaudience» en provenance de la matière fine, le cerveau antérieur irradie également vers l’ouïe en sens inverse les images intuitives reçues par le cerveau postérieur au cours de leur élaboration vers une densité plus grande. L’ouïe est alors amenée à vibrer elle aussi dans les paroles au cours de leur formation étant donné que la liaison est établie et qu’elle est toujours prête à la réception.

Par ce chemin inversé menant vers l’oreille de matière dense, la résonance paraît naturellement un peu différente au médium, parce que le genre des vibrations est en effet différent de celui des vibrations qui engendrent les ondes sonores de matière dense, ondes qui atteignent l’oreille du pesant corps terrestre, qui les transmet vers le cerveau.

Cependant, lors de ce processus de clairaudience, ce n’est pas la matière dense la plus lourde et externe de l’oreille qui entre en considération, mais la matière dense plus fine. Cela, vous pouvez certes le concevoir; car la matière extérieure la plus lourde est beaucoup trop dense et rigide pour répondre aux vibrations plus délicates venant du cerveau. Ici, ne vibre que la matière dense plus fine dont le genre est identique à celui des vibrations du cerveau antérieur.

Les organes de perception ou de réception de l’oreille extérieure ne sont atteints et mus efficacement que par les ondes sonores plus denses venues de l’extérieur.

Je pense que vous avez pu me suivre facilement dans ces considérations; c’est pourquoi je suis un peu plus explicite afin de vous rendre tout bien compréhensible. Tel est donc le processus qu’emploient les âmes résidant dans la matière fine pour transmettre les images au lieu des mots afin de former chez les êtres humains de la terre la notion de leur vouloir.

C’est aussi de cette façon que, là-bas, les âmes devenues plus lumineuses et plus légères entendent de l’intérieur! Le processus suit le chemin inverse de celui qu’il emprunte dans la matière dense, cette matière qui par sa densité, offre une enveloppe protectrice, mais aussi entravante, protection qui n’est plus nécessaire dans la matière fine.

De cette façon, vous pouvez aussi plus facilement vous expliquer le fait que des âmes qui ne s’ouvrent point intérieurement soient là-bas sourdes ainsi qu’aveugles; car, la vision véritable est une vision de l’esprit, cela je l’ai déjà expliqué dans une conférence précédente.

Maint être humain pointilleux à l’intellect particulièrement avisé et que l’on désignerait de préférence comme assujetti au cerveau terrestre, va peut-être buter ici sur le fait que les façons de s’exprimer de plusieurs âmes décédées par le canal d’un seul et même médium diffèrent elles aussi très souvent totalement, malgré le même cerveau qui en est l’instrument.

En réalité, cette circonstance devrait plutôt indiquer le fait qu’elles utilisent quand même encore un langage parlé pour se rendre compréhensibles, d’autant plus que des communications de ce genre se produisent parfois en des langues que le médium ne connaît même pas comme l’anglais ou le français, le latin ou même le japonais, le turc et bien d’autres encore.

Cela n’est cependant pas valable, étant donné que des communications de ce genre ne viennent toujours que de plans qui appartiennent encore à la matière dense, laquelle englobe en effet beaucoup de plans. Là-bas, le processus est encore semblable à celui de la pesante matière dense terrestre.

Ce n’est que dans la matière fine, qui est d’un tout autre genre que la matière dense, que se modifie aussi, avec ce genre, la forme d’expression des mêmes Lois de la Création, ce que j’ai déjà signalé bien des fois dans le Message.

Vous ne devez pas commettre la faute de vouloir comprimer mon Message tel qu’il est dans le monde étroit de vos pensées, lui qui englobe l’œuvre entière de la Création et la dépasse encore de beaucoup! De cette façon, vous n’iriez pas loin; car j’ai souvent comprimé de gigantesques étendues en une unique petite phrase pour donner au moins à votre compréhension une image fondamentale aussi homogène que possible, sur laquelle vous puissiez trouver un appui, afin que vous ne soyez pas obligés d’errer ainsi plus longtemps dans la confusion et sans but sur un terrain qui ne constitue même pas la plus petite partie de votre entourage le plus restreint. Pour comprendre mon Message de façon juste, vous devez l’utiliser!

Ce sont les rapports que je veux tout d’abord vous donner, pas les détails! C’est seulement une fois que vous aurez solidement établi ce grand rapport que vous pourrez ensuite, conscients du but, pénétrer aussi dans les détails sans risquer pour autant de perdre la vue du rapport d’ensemble.

Plus vous vous élevez, moins cela peut être exprimé par des mots; finalement, pour vous, tout n’est plus qu’irradiation; là, tout le reste cesse d’exister.

Pour vous, j’insiste particulièrement, donc pour l’esprit humain de la terre, l’esprit qui a pris forme dans la Création postérieure! Tout le reste, qui n’est pas en dessous de vous ou à côté de vous, vous ne pourrez de toute façon jamais le concevoir.

Ce qui pour vous devient irradiation est, pour ce qui est plus haut que vous, encore visible, tangible et formé. Et il en va de même de plus en plus haut, jusqu’à ce que, en dernier lieu, seul le Divin dans la sphère divine puisse encore reconnaître tout ce qui est formé, et jusqu’à Dieu Lui-même qui, dans son Inessentialité, ne peut pas être reconnu, même par les entités de la sphère divine, à l’exception de ses Fils, qui procèdent de Lui-même et pas seulement de son Irradiation.

Rendez cela de plus en plus clair en vous et utilisez ce que je vous donne, mais toujours après l’avoir élaboré en vous en considérant le présent et votre entourage le plus proche! Ne vous élevez pas en fantaisistes, avec votre vouloir-savoir, vers ces Hauteurs où, de toute façon, vous ne pourriez rien accomplir, ni rien reconnaître. Mais les rapports avec elles, il est utile que vous les connaissiez si vous voulez marcher correctement là où, selon la Loi, chacun devra séjourner le moment venu! Et ces rapports, je veux vous les communiquer dans ce but!

Mais retournons à présent à nos fils suspendus au-dessus du tissage qui est en constant mouvement autour de vous. Ce sont les irradiations de médiateurs de l’essentialité placés dans la grande chaîne qui descend du haut vers le bas. Courant du haut vers le bas, cela vous ne devez pas l’oublier, sinon vous perdriez la notion du rapport d’ensemble. Je vous l’ai expliqué tout à l’heure uniquement en allant vers le haut parce que je me trouvais aux extrémités de ces fils qui pendent vers le bas, afin de compléter ainsi l’image que nous avons laissée surgir devant nous.

Il y a donc des genres très variés parmi ces fils. Ils trouvent leur origine dans l’irradiation des entités en question qui ont reçu la Force transmise par le médiateur se trouvant juste au-dessus d’elles et qui la transmettent à leur tour; à cette occasion s’accomplit alors une transformation dans le flot qui les traverse, par laquelle l’irradiation est adaptée au prochain genre qu’elle atteint ensuite sur sa route vers le bas.

C’est par ces fils que les êtres humains de la terre peuvent obtenir le renforcement de toute vertu et de tout bon vouloir! À tout moment; car ces fils sont toujours suspendus au-dessus de vous, prêts et attendant que votre désir monte vers eux.

Je veux seulement vous parler d’un seul genre, afin que vous sachiez comment se déroulent ces événements dans l’exacte observance des Lois originelles de la Création et par les effets mêmes de ces Lois.

Élisabeth, Reine Originelle de la féminité, englobe dans sa perfection toutes les vertus et qualités.

C’est d’Elle que partent donc les irradiations correspondant à son genre, lesquelles poursuivent leur descente dans la région du Divin et de là, pénètrent aussi dans le royaume du pur spirituel où se trouvent les nombreuses gradations de tous les créés-originels.

À chaque échelon vers le bas, les irradiations se dissocient en genres individuels et prennent corps sans plus dans l’essentialité en tant que reproductions de leur origine, donc comme des reproductions d’Élisabeth, le point de départ de ces irradiations. Cela se produit dans l’essentialité et dans le spirituel, étant donné que ces deux genres d’irradiations émanent de la Reine Originelle qui les maintient réunis en Elle.

Leurs formes se façonnent exactement selon le genre individuel très précis des irradiations correspondantes qu’elles personnifient et qu’elles sont elles-mêmes. Ainsi, se produisent naturellement des variations diverses dans l’aspect ou l’apparence des reproductions qui expriment toujours, avec clarté et précision, ce que contient le genre de l’irradiation en question, et comment il agit.

C’est ainsi que, finalement, naissent toujours plus de genres individuels qui se présentent avec un corps.  Ils étaient désignés jadis par les peuples anciens comme étant des déesses et des dieux parce que ces êtres humains d’alors ne pouvaient pas encore voir plus loin et considéraient les médiatrices de ces irradiations comme étant déjà leur véritable point de départ et les tenaient de ce fait pour les êtres les plus élevés qui soient.

C’est pourquoi, en partant cette fois des esprits humains, dans la direction inverse, c'est-à-dire en remontant, nous trouvons un grand nombre de telles médiatrices dans l’essentialité ainsi que des médiateurs. À travers eux, chaque être humain de la terre peut tout obtenir, à condition que ses désirs montent vers eux dans la pureté: la chasteté – qui est, il est vrai, tout autre que ce que s’imaginent les êtres humains – la fidélité, la fécondité, la sincérité, la grâce, la modestie, l’application (vibrant dans la Loi du mouvement) et bien plus encore. Pour chaque vertu particulière, une médiatrice a pris forme pour tout ce qui est féminin, de même qu’il existe aussi un médiateur pour tout ce qui est masculin, par exemple pour la force, le courage, l’intrépidité, l’adresse, la noblesse vraie et pure, et tout le reste qu’il n’est pas nécessaire de mentionner ici, parce que je ne veux vous en développer qu’une image approximative pour une meilleure compréhension de ce que je vous donne aujourd’hui.

C’est de chacun de ces médiateurs, devenus nécessaires du fait des dissociations des éléments individuels, qu’émanent ces fils que je vous décris. Et chacun de ces médiateurs a aussi à son tour, de très nombreux aides qui sont autour de lui et s’activent dans les irradiations. C’est un ondoiement joyeux qui réside dans toute cette activité!

Cependant, lorsque vous considérez ces fils aujourd’hui, à l’époque présente, un désolant tableau s’offre aux regards; car beaucoup de ces fils, oui, la plus grande partie d’entre eux, pendent sans trouver de liaisons auprès des êtres humains de la terre. Ils flottent sans consistance, çà et là complètement inutilisés, non accueillis en ces lieux auxquels ils avaient été destinés dans un amour secourable.

Les fils qui pendent ainsi témoignent de votre faute, humains terrestres, de même que tant d’autre chose qui crie déjà votre culpabilité dans la Création, et même jusqu’en haut vers le Créateur qui, jusqu’à présent, vous combla tellement de son Amour et qui, dans les Lois sacrées, vous rendit si facile la reconnaissance exacte des chemins que vous devriez suivre!

Comme vous devrez avoir honte lorsque viendra la reconnaissance! Vous, les êtres humains, vous êtes ceux, et les seuls, qui ne transmettent pas correctement ce qu’ils reçoivent et qui, en ce cas aussi, ont complètement failli en tant que médiateurs parce que, en ce domaine et depuis longtemps déjà, vous n’êtes plus capables de recevoir.

Il ne reste plus grand-chose à dire là-dessus. Ils sont tristes, tous les médiateurs de l’essentialité qui sont en relation avec vous, êtres humains. Accusateurs, ils relèvent les fils qui devaient également leur apporter le courant d’échange par l’utilisation qu’en auraient fait les humains de la terre, courant qui devait animer de couleurs plus somptueuses l’unilatéralité de l’irradiation uniquement descendante et la faire ainsi se renforcer et s’embraser encore plus puissamment, apportant ainsi plus de bénédictions. Or, ces fils sont desséchés à leurs extrémités et s’étiolent.

Seuls ces médiateurs qui sont en liaison avec les animaux, les plantes et les pierres, sont encore solides et joyeux; car les fils de leurs irradiations sont vigoureusement tendus dans le circuit d’échange entre le donner et le recevoir, qui doit exister ici aussi, obéissant joyeusement à la Loi de la Création, remerciant pour la possibilité qui en a été donnée dans l’universel Amour de Dieu qui s’y manifeste.

Ainsi, par les fausses pensées que vous cultivez, vous avez creusé une bien laide et nuisible fissure dans le tableau qui représente cette partie du tissage de la Création, un tissage qui vous est très étroitement relié. Le laid, voilà ce que vous répandez autour de vous, êtres humains, là où vous allez et où vous vous tenez. Aussi loin que vos pensées puissent aller, vous avez détruit l’harmonie, donc la beauté, de même que la possibilité de mûrir conformément à la Loi. Vous avez à répondre de beaucoup et vous avez beaucoup à expier!

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